Gilles Rousselet a 63 ans, il est prêtre et a eu l’idée d’aller à la rencontre de ses paroissiens en camping-car. Son utilisation du camping-car s'ajoute à notre série de portraits de professions qui passent au camping-car. Le prêtre officie à la paroisse Saint-Jean-en-Limousin dans la Creuse depuis trois ans.
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27 communes et 9 000 habitants à desservir
Sa paroisse s’étend sur 27 communes, 50 km et compte 9 000 habitants, alors pour la sillonner, il s’est doté d’un camping-car. Mais pourquoi ? Son idée est d’aller là où l’église ne va plus, car la plupart des locaux sont des retraités. En effet, la Creuse est un territoire très isolé, et son église n’était que très peu fréquentée lors des messes. Acheter un camping-car, c’était pour Gilles Rousselet, une manière d’aller à la rencontre des gens, leur amener l’église au lieu qu’ils y aillent.
Une capucine sur porteur Fiat des années 1990
Sa capucine, elle est embarquée par un porteur Fiat des années 1990. Certes, ce n’est pas un modèle flambant neuf, mais pourtant, c’est déjà le deuxième camping-car de l’ecclésiastique. Son véhicule, il l’appelle le « camping-cœur », car il a pour but de rapprocher les gens. D’ailleurs, il lui a été offert par ses précédents paroissiens alors qu’il était dans le Loiret.
Ainsi, il passe de commune en commune. À chaque fois, le prêtre adopte le même rituel, en se garant devant l’église, en allant à la mairie puis en faisant du porte-à-porte. S’en suit une messe dans l’église de la commune. L’initiative se développe depuis quelques années, certains paroissiens sont même passagers du camping-cœur.
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