Désaffecté depuis 2007, le viaduc des Fades revit aujourd’hui grâce au vélorail, sorte de rosalie guidée par la voie de chemin de fer. Un moyen idéal pour découvrir ce Monument Historique (il est inscrit à l’inventaire supplémentaire depuis 1985) dont la construction, à l’orée du XXe siècle, représentait un exploit technique. Cet ouvrage d’art à caissons métalliques reposant sur d’immenses piles de granit est, alors, le plus haut pont au monde avec ses 133 m (le viaduc de Garabit, plus connu, culmine à 122 m) pour une longueur de plus de 470 m. Il faisait partie de la ligne Lapeyrouse-Volvic, liaison assurée par la Compagnie Ferroviaire de Paris à Orléans (PO) jusqu’à la création de la SNCF. Il a été utilisé jusqu’en 2007, date à laquelle il a été jugé dangereux en raison du manque d’entretien.
Une renaissance touristique
Depuis, son tablier métallique a été restauré grâce à la Fondation et au Loto du Patrimoine, permettant son exploitation touristique avec, depuis le 27 juin 2020, l’ouverture d’un vélorail à assistance électrique, dont le départ se fait depuis la gare d’Ancizes. Un parcours de 15 km aller-retour ponctué de trois tunnels et franchissant, bien sûr, le viaduc. De quoi découvrir cet ouvrage d’art inaccessible par ailleurs, mais également de profiter d’une vue imprenable sur le puy de Dôme et la vallée de la Sioule.
Infos et réservation (obligatoire) ICI