Débutons cette balade au cœur de la ville, pour comprendre l’histoire de Brive-la-Gaillarde. Ancienne ville fortifiée, elle s’est bâtie une réputation de cité résistante aux envahisseurs. Au XIIe siècle, Brive devient un haut lieu de pèlerinage et se développe autour de la collégiale Saint-Martin. Reconstruite au fil des siècles, cette église, classée aux Monuments Historiques, abrite en son sein un transept et une coupole datant du XIIIe siècle. Y réside également le tombeau du saint Martin, venu évangéliser la région au Moyen Age. Dans la crypte, en accès libre, vous pourrez observer les vestiges de la précédente basilique. C’est donc tout autour de cet édifice que les Brivistes ont construit une ceinture d’enceintes fortifiée, encore présente dans la forme des ruelles de la cité. Jetez un œil autour de la collégiale et vous verrez de magnifiques maisons datant de la Renaissance. La tour des Echevins est un véritable joyau de l’époque. Couvert de fines sculptures, ce bâtiment Renaissance, lui aussi, est rehaussé par des arcatures, des rinceaux et des fleurons. Admirez son heurtoir en fer forgé surmonté d’une salamandre, emblème de François Ier.
Le musée Labenche est également l’un des plus beaux bâtiments Renaissance de Brive. Lors de votre visite, vous en apprendrez beaucoup sur l’histoire locale, notamment sur l’accordéon et la tapisserie de Mortlake. Vous pourrez y observer un morceau des remparts de la ville. L’entrée est gratuite chaque premier dimanche du mois.
En déambulant dans les ruelles médiévales, vous trouverez bon nombre de cafés, restaurants et salons de thé où les Brivistes apprécient particulièrement se retrouver.
Des ouvrages et des hommes
Au fil de votre visite, faites un tour au phare, une autre curiosité incontournable de la ville gaillarde. Classé aux Monuments Historiques, il n’a jamais guidé les bateaux puisqu’il faisait en réalité office de château d’eau. A sa construction, l’architecte et le maître d’œuvre, passionnés de préhistoire, ont voulu réaliser un clin d’œil à la période du Jurassique, une époque où la mer recouvrait une partie de la région. Le château d’eau abrite aujourd’hui l’Office de Tourisme. Il est possible de monter tout en haut du phare gratuitement, pendant les horaires d’ouverture du site d’information. Au bout des 98 marches, vous profiterez d’une vue imprenable sur la ville et ses alentours.
A quelques pas de là, place Aristide-Briand, arrêtez-vous un instant pour admirer le théâtre l’Empreinte qui date du XIXe siècle . Ce théâtre est le regroupement des Treize Arches à Brive et des Sept Collines à Tulle, deux scènes locales qui ont uni leurs forces et leurs regards pour devenir la Scène nationale Brive-Tulle à la programmation culturelle éclectique.
Après cette balade dans le centre historique, rendez-vous au marché de Brive, une institution dans la région, à quelques pas du théâtre. Il réunit près de 300 commerçants, trois fois par semaine (les mardis, jeudis et samedis matin), sous la halle Georges Brassens. Le célèbre auteur-compositeur-interprète a d’ailleurs dédié une chanson à cette institution briviste, en 1953.
Véritable poumon de la ville, il est l’un des plus importants marchés de Corrèze avec quelque 2 500 clients journaliers. Vous y trouverez de vrais trésors. Les amateurs de champignons savent y dénicher les meilleures cèpes et girolles. Ce sera l’occasion d’y goûter les produits du terroir, comme le milhassou, la moutarde violette, le foie gras ou bien encore les vins des coteaux de la Vézère. Vous pourrez également déjeuner dans la halle gaillarde.
Après cette pause saveurs et gourmandises, nous vous proposons de déguster un produit phare de la région : la noix, très appréciée des Corréziens en liqueur. Pour la découvrir, rendez-vous à la distillerie Denoix, réel atelier d’alchimiste qui perdure depuis cinq générations. L’aventure commence au XIXe siècle, quand l’arrière-grand-père Denoix arrive dans la distillerie et lance sa recette à partir de noix vertes, sans coquilles. La liqueur est ensuite réalisée grâce au jus de noix qui vieillit en fût de chêne pendant cinq ans. Cette recette, “le suprême de noix”, fait vivre la famille depuis des générations. La liqueur est toujours réalisée de manière artisanale, dans un vieil alambic et des chaudrons en cuivre. Elle est mêlée à des alcools neutres ou nobles comme l’armagnac et le cognac. La distillerie Denoix propose aussi de la moutarde violette, surnommée la “fée violette”, à base de moût de raisin. Elle est l’une des plus anciennes de France à être encore en activité.
Pause nature au lac du Causse
Après cette virée citadine et gourmande, suivez-nous au lac du Causse, à seulement 15 km de Brive-la-Gaillarde. Situé dans la vallée de la Couze, ce site naturel de 200 ha est le lieu idéal pour les sports nautiques ou terrestres. Les abords du lac, les paysages vallonnés et la multitude de sentiers forment un immense terrain de jeu, idéal pour les randonneurs, vététistes et amateurs de trail.
Le lac du Causse est également un paradis pour les pêcheurs. Pour lancer sa ligne à l’eau, il existe deux possibilités : garez-vous sur le parking situé à côté de la salle polyvalente de Saint-Cernin-de-Larche ou sur celui du Moulin, à deux pas de la maison de l’Eau et de la Pêche. Cette dernière organise d’ailleurs, tout au long de l’année, des stages de pêche à la mouche tous publics et des sessions de découverte des milieux aquatiques pour les enfants. Le lac du Causse est équipé d’une aire de camping-cars, située dans un espace naturel et ombragé, à proximité du bourg de Lissac-sur-Couze. Elle dispose de bornes multi-usages pouvant accueillir 8 camping-caristes sur sol goudronné avec eau, électricité et vidange. entre le Périgord et le Quercy,
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