Témoignages de camping-caristes, très présents au Maroc

Après un début de saison un peu lent, le Maroc a connu une accélération de l’arrivée des camping-cars sur son sol. Depuis le début de l’année, les campings du Maroc se remplissent à grande vitesse et beaucoup affichent « Complet ». Camping-Car Magazine a rencontré quelques camping-caristes coutumiers qui nous ont détaillé les motivations qui les poussent à revenir chaque année.

Le Maroc est une destination camping-cariste à la mode. Chaque année, de la fin de l’automne jusqu’au début du printemps, des milliers de camping-cars débarquent sur le Royaume, soit pour faire de l’itinérant, soit pour se poser sur un camping pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Emile Verhooste, l’auteur du guide « Campings du Maroc », administrateur du forum du Maroc en camping-car et correspondant de Camping-Car Magazine est parti à la rencontre de ces "expatriés" saisonniers pour connaître les motivations de leurs séjours ici.

Emile Verhooste explique : « Tous nous disent pratiquement la même chose. Après quelques hésitations (la peur de l’inconnu sans doute), ils ont pris la route et sont littéralement tombés amoureux du pays. Le Maroc est diversifié. Les paysages changent tous les 100 km. C’est le dépaysement à la porte de l’Europe. De plus, l’accueil est fabuleux. C’est un pays chargé d’histoire avec des monuments extraordinaires. Et le climat est d’une grande douceur (en hiver, NDLR).

Installés à Atlantica parc à Imi Ouddar Christine et Bernard Giret s’enthousiasment de leurs nombreux séjours au Maroc :

Nous y venons depuis 2014, toujours avec le même plaisir. Car ici, nous trouvons :

Un dépaysement total grâce à la rencontre avec une culture différente de la nôtre et un accueil très chaleureux. C’est toujours un bonheur d'entendre "Bienvenue au Maroc" parfois plusieurs fois par jour.
De merveilleux paysages, variés et colorés, du désert au bord de mer en passant par les montagnes, les vallées et les gorges, les palmeraies, les villes et les petits villages.
Un climat si agréable pour nous, nous qui passons de l'hiver à l'été.
Une cuisine marocaine raffinée (tajines, couscous, petits gâteaux, etc.) que nous apprécions et que nous nous amusons à refaire souvent, à notre retour en France.
Enfin, de belles rencontres marocaines, mais aussi européennes.

Chantal et Patrick Hecquet qui se sont d’abord installés à Aourir, avant de rejoindre la Palmeraie de Tifnit préfèrent l’itinérance à la sédentarité :

Nous venons au Maroc pour le climat, bien sûr, précisent-ils, mais aussi pour la diversité des paysages.

Une fois arrivés à l’étape, ils explorent les alentours en quad, ce qui leur permet de découvrir de supers endroits. Ils vont aussi au contact des habitants qui les reçoivent toujours chaleureusement. Et comme il n’y a pas la barrière de la langue, ils apprécient énormément la gentillesse et la résilience des Marocains.

C'est un beau terrain de jeux pour nous qui circulons en quad, mais attention, nous respectons les lieux où nous roulons et n’abusons jamais.

Il ne faut pas oublier évidemment la cuisine marocaine, considérée comme l’une des meilleurs du monde : tajine, couscous, kefta, pastilla aux pigeons… De vrais délices, à consommer… sans modération.

Martine et Jean-Louis B. visitent cette année l’est du Maroc. Ces habitués du Royaume y viennent par passion :

Nos motivations pour revenir chaque année au Maroc en camping-car sont multiples, disent-ils. Mais la première tient aux Marocains eux-mêmes, pour leur gentillesse et la qualité de leur accueil ; en particulier dans les campings à caractère familial.

La deuxième raison s’explique par la beauté et la diversité des paysages, qui permettent de faire des blogs de voyage qui ne peuvent que donner envie de mieux connaître ce pays.

On ajoutera la qualité du réseau routier, la présence rassurante de la gendarmerie (dans le pays, la sécurité est une priorité), le climat propice aux voyages et le coût de la vie qui nous permet de bien vivre sans nous ruiner. Tout cela fait logiquement du Maroc une destination favorite pour nous.

Propos recueillis par Emile Verhooste.