Faut-il ou pas aller passer son contrôle ?
Oui. Il est plus prudent de prévoir de passer son contrôle technique à la date indiquée sur la carte grise du véhicule, à savoir à partir de la fin de la 4e année d’immatriculation pour un modèle neuf, ou tous les deux ans quand il est d’occasion. Comme l'expliquent les textes législatifs en place actuellement : il est illégal de circuler avec un véhicule dont le contrôle technique n'est pas valable. Un défaut de contrôle technique est passible d’une amende de 135 € (minorée à 90 € en cas de paiement sous trois jours). En son absence, votre assurance (elle aussi obligatoire) peut annuler la couverture prévue pour le véhicule.
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Est-ce un motif valable pour se déplacer malgré le confinement ?
Oui. Un nouveau décret, publié au Journal officiel, prévoit trois motifs supplémentaires de déplacement dérogatoire qui autorisent une sortie soit dans le cadre d'une "présentation aux services de police ou de gendarmerie nationale ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l’autorité de police administrative ou l’autorité judiciaire", soit pour une "convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire" ou encore pour des "déplacements aux seules fins de participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative et dans les conditions qu’elle précise".
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Les centres de contrôle sont-ils prêts à vous accueillir ?
En théorie, oui. N'oubliez pas toutefois de contacter votre centre par téléphone pour confirmer votre rendez-vous. Ces centres font partie des entreprises autorisées à fonctionner malgré la crise sanitaire au même titre que certains garagistes pour les réparations urgentes. La France compte actuellement pas moins de 6 404 centres et 12 366 contrôleurs.
Attention toutefois : l’ensemble des grandes enseignes de contrôle technique de l’Hexagone (AS Auto Sécurité, Autosécuritas, Autosur, Autovision, Dekra, Securitest...) ont demandé au gouvernement français de suspendre officiellement leur activité ou de limiter les contrôles uniquement aux véhicules de première nécessité. Comme l’ont confié leurs directions : ''Nous n’avons actuellement pas les moyens de protéger les salariés de nos centres de contrôle technique ni les automobilistes pour lutter contre la propagation du virus, faute de gants et de gel hydro-alcoolique’’.
C’est pourquoi un report de 40 jours de la date du contrôle technique, ou de contre-visite, avait été réclamé au ministère des Transports et du cabinet du Premier ministre pour prévoir un délai supplémentaire aux propriétaires de véhicules, dont ceux de loisirs comme les camping-cars, qui ne pourraient pas se rendre dans le contrôle technique le plus proche de chez eux.
Le gouvernement a finalement tranché et accordé une tolérance de 3 mois de la date de validité du contrôle technique ou du délai de contre-visite dans le contexte de confinement.
Infos : www.utac-otc.com ; www.service-public.fr
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