S’il existait déjà des réglementations et décrets régissant le transport en carrioles à chevaux, le premier datant de 1724 et visant à éviter les surcharges afin d’assurer la longévité des chemins, le « Décret concernant la réglementation de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique » promulgué le 27 mai 1921 est le premier code de la route, tel que le public ne tardera pas à l’appeler. Il aura fallu 12 ans, quasiment jour pour jour, pour le créer, la commission chargée de sa rédaction ayant été décrétée le 1er juin 1909.
On y trouve pêle-mêle des réglementations concernant la largeur des véhicules, leur identification en fonction de leur catégorie (car ce code concernait également les engins hippomobiles et autres charrettes à bras), des suggestions à propos de la vitesse lors de la traversée des villages ou encore les règles élémentaires de sécurité et de respect des autres.
Les éléments fondateur de la conduite moderne
Ce décret pose également expressément les préceptes de la conduite tels qu’on les connait encore aujourd’hui, même s’ils sont parfois mis à mal par certains : la conduite à droite, les dépassements pas la gauche ou encore les règles de priorité à droite. Ce décret stipule également que, pour pouvoir conduire un véhicule automobile, il faut être en possession d'un "certificat de capacité", délivré par le préfet, qui deviendra officiellement permis de conduire lors du remaniement de ce premier code le 31 décembre 1922, qui fixera également un âge minimum de 18 ans pour son obtention. Pour vous faire une idée plus précise de ce morceau d’histoire automobile, vous pouvez le consulter dans son intégralité ici
Un timbre pour célébrer l’événement
Pour les philatélistes ou tout simplement envoyer une lettre en marquant le coup, par exemple pour payer une amende, sachez qu’un timbre sera édité conjointement par la Sécurité routière et la Poste et disponible dès le 14 juin. 600 000 exemplaires seront imprimés.