Voitures-radars privatisées : le déploiement s’accélére

Pour l’instant, 83 unités sont cantonnées dans quatre régions. Mais les voitures-radars vont se multiplier et s’étendre sur le territoire.

Pour l’heure, à moins d’arpenter les routes de Bretagne, de Normandie, des Pays-de-Loire ou encore du Centre Val-de-Loire, la probabilité de se faire « flasher » par une voiture-radar privatisée est de l’ordre du néant, mais les choses vont changer très prochainement. Tout d’abord avec un parc qui va passer de 83 à plus de 200 véhicules dans les semaines à venir, avant d’atteindre l’objectif de 450 unités d’ici à la fin de l’année.

Quatre nouvelles régions bientôt, toute la France demain

Mais ce déploiement numéraire s’accompagne également d’un déploiement géographique avec, dans un premier temps, quatre régions qui vont accueillir ces voitures-radars privatisées : Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est, Hauts-de-France et Nouvelle-Aquitaine. L'objectif à terme étant, bien sûr, de couvrir tout le territoire français.

Une rentabilité exponentielle

Pour mémoire, le passage de relais entre les forces de l’ordre et les conducteurs privés permet une utilisation plus efficace des voitures-radars : jusqu’à 5 h 30 par jour contre moins de deux heures avec, à la clé, une belle rentabilité, comme le précisait la Ligue de Défense des Conducteurs (voir ici). Surtout que cette arme de verbalisation massive est quasi indétectable (absence de flash) et efficace aussi bien dans le même sens de circulation qu’en croisement. Dernière précision, la marge de tolérance affichée par ces radars est de 10 km/h en deçà de 100 km/h et de 10 % au-delà, contre 5 km/h et 5 % pour les radars automatiques.

 

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