Encore une belle erreur commise par les journalistes de télévision à propos du camping-car.
Dans le journal télévisé de 13 heures du 15 août, sur France 2, un sujet évoquait les augmentations, dans les stations balnéaires, du prix du stationnement et des Forfaits Post-Stationnement (autrement dit, l'amende que vous devez acquitter si vous n'avez pas suffisamment alimenté le parcmètre). Soit !
Mais le sujet se terminait sur une question concernant le stationnement des camping-cars. Et c'est là que le bât blesse. Car le journaliste montre alors à l'écran un beau panneau d'interdiction de stationnement aux camping-cars plaqué sur un parking où sont justement stationnés plusieurs camping-cars.
Pas d'existence légale
Notre confère ne doit pas savoir que ce panneau n'a aucune existence légale. En effet, si l'on se réfère au texte officiel référençant l'ensemble de la signalisation routière (Version consolidée au 04 septembre 2008 de l'arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et des autoroutes.) ce panneau n’apparaît nulle part. La seule signalétique faisant référence au véhicule de loisirs est le panneau rond cerclé de rouge montrant une voiture tractant une caravane et qui « qui désigne les véhicules tractant une caravane ou une remorque de plus de 250 kg et dont le poids total roulant, véhicule plus remorque, n'excède pas 3,5 tonnes. »
Que le journaliste de France 2 ignore que ce panneau n’a pas d’existence légale est une chose, mais on se prend à s’interroger sur l’amende de 135 € (prix forfaitaire simple d’une amende de 4e classe) qu’il évoque alors et dont les camping-caristes seraient soumis s’ils s’amusaient à ne pas respecter cette signalisation non homologuée.
Pour en revenir une fois encore à l’arrêté du 24 novembre 1967, il est écrit que : «Tous panneaux, indications, signaux ou affiches non conformes aux dispositions du présent article devront être supprimés à l'expiration des contrats intervenus avec les annonceurs et au plus tard dans un délai de deux ans à compter de la promulgation de la présente loi. »
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