Cette semaine, le quotidien breton « Le Télégramme » relatait dans ses colonnes des actes de vandalisme visant l’aire de camping-cars de Callac (29). Les dégradations ont eu lieu dans la nuit du mardi 31 août au mercredi 1er juillet. L’article de notre confrère précisait :
Les installations de vidange des véhicules, ainsi que l’alimentation en eau potable ont été cassées entièrement à l’aide de pierres. Un des urinoirs des toilettes publiques a été percé et est donc inutilisable… Une enquête est en cours, menée par la brigade de gendarmerie de Callac.
Que des personnes s’attaquent à des aires de services est inacceptables. Mais on peut y voir une sorte de révolte de riverains refusant de voir des camping-cars déverser des eaux souillées près de chez eux, sans prendre de précaution. Voire vidanger à la sauvage, comme ce camping-cariste pris en flagrant délit sur l’aire d'Abriès-Ristolas (05) par Yannick D. qui a pris cette inadmissible scène, en photos.
Yannick D. a même écrit au maire d'Abriès-Ristolas pour témoigner de son dégoût de ce type de comportement.
Voilà ce que j'ai pu constater sur votre parking de camping-cars le dimanche 01/08/21 vers 8 heures du matin. Ce camping-cariste… ne montre pas l'exemple. Il faut bien se douter qu'au bout de 48 heures le réservoir d'eaux grises est rempli. Cette personne a trouvé la solution et ne s'en cache pas du tout... Que fait-il des matières noires de sa cassette WC ? Il les vide aussi dans le talus ? Je suis prêt à parier que oui. C'est à cause de ces comportements que les camping-caristes sont rejetés de certaines communes…
En réponse à ce témoignage fort peu élogieux envers certains utilisateurs, Nicolas Crunchant, le maire d'Abriès-Ristolas veut rester optimiste, cherchant des solutions pour éviter les débordements.
Je suis tout à fait conscient que certains camping-caristes, une minorité je l'espère, ne respectent pas les règles élémentaires de respect qui s'imposent en théorie à tous. Nous sommes en relation avec la DDT pour trouver des solutions à l'augmentation du nombre de camping-cars dans notre vallée, afin d'éviter ce genre de comportements inacceptables, mais nous nous heurtons à des problèmes d'organisation et d'emplacements liés aux risques naturels notamment. Nous ne disposons pas non plus des moyens financiers et humains pour contrôler l'ensemble des camping-cars qui stationnent tout au long du Guil. Mais nous cherchons vraiment à réguler ces flux et à préserver notre environnement, vous pouvez en être certain.