C’est le 8 mars 1950 que sort des chaînes de Volkswagen le premier Transporter. Un utilitaire développé à partir de la Coccinelle, dont il reprend l’architecture ''tout-à-l’arrière'' et le moteur 1,1 litre avec 4 cylindres à plat (type boxer) refroidi par air de 25 ch. La genèse de l’engin serait attribuable à l’importateur hollandais qui, en découvrant un châssis nu de Coccinelle, modifié pour le transport au sein de l’usine en 1947, y devine un nouveau débouché. Quelques prototypes plus tard le ''Type 2'' (la Coccinelle devenant alors le Type 1). Les variantes se multiplient, du minibus au pick-up en passant par le plateau pour atteindre 30 versions au total. De son côté, Westfalia élabore un véhicule de loisirs avec aménagement démontable et toit textile ; nous sommes alors en 1951. Cinq ans plus tard, la production, limitée dans l’usine de Wolfsburg, est transférée dans la nouvelle usine de Hanovre, d’où les versions actuelles sortent encore aujourd’hui.
En 1967, et après 1 800 000 exemplaires produits, le Transporter fait peau neuve avec l’arrivée du T2. Ce dernier conserve la même architecture, mais se montre plus moderne et pratique avec son pare-brise en une seule partie, sa porte coulissante et ses essieux revus améliorant la tenue de route et la sécurité. Mécaniquement, sa puissance tutoie presque les 50 ch ! Il sera produit pendant 12 ans et fera figure de dernier ''vrai Combi''.
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1979 voit l’arrivée de la troisième génération (T3) avec, toujours, une mécanique en porte-à-faux arrière et à refroidissement par air, mais l’engin n’a pas le côté sympathique de ses prédécesseurs et, ayant pris de l’embonpoint mais peu de puissance, il n’offre pas des ''performances'' suffisantes. Il évoluera avec l’arrivée d’un moteur Diesel, en 1980, et des blocs essence à refroidissement par eau deux ans plus tard. En 1985, c’est la version Syncro, à quatre roues motrices, qui fait son apparition et c’est cette même génération qui verra l’arrivée du California en 1988.
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En 1990, c’est la révolution. Si le Transporter quatrième du nom (T4) capitalise sur ses aînés, il n’a plus rien à voir avec eux : moteur avant, traction, châssis moderne… Il est la pierre angulaire de la deuxième lignée de Transporter qui perdure depuis avec les T5 (2003) et, aujourd’hui (depuis 2015) T6 avec, à chaque fois, une multitude de déclinaisons dont l’inébranlable California.
