Le camping-car : pour les grands et les petits…

François Singer, alias Le GéOptimiste vous présente ses coups de cœur dans le dernier numéro de Camping-Car Magazine, la Vallée des Singes et le Futuroscope ! Ce passionné du camping-car vous propose un joli séjour entre la Planète des Singes et la Guerre des Étoiles avec vos bambins.

Avec des enfants en bas âge, vous devez hisser votre rythme à leur fougue, leur frénésie, leur faim de découvertes et d’actions. Inutile de traverser l’Atlantique ou les Etats-Unis pour vivre ce spectaculaire périple en technicolor. Visez plutôt le cœur de la France, au niveau du Poitou !

Pour réussir votre coup, il vous faut les surprendre. Serez-vous capable de tenir votre langue ? de ne rien dévoiler et d’arriver mine de rien, à la tombée de la nuit, sur l’aire de camping-cars de la “Vallée des Singes” ? Vous n’aurez aucune difficulté, même dans l’obscurité : elle se trouve entre Fémolant et Vublon, au sud de Poitiers, dans la Vienne. Peut-être qu’en contemplant les étoiles, au moment de vous endormir, vous percevrez quelques cris épars, aigus et primitifs… mais chut ! Les singeries sont pour plus tard.

Vos enfants ou petits-enfants ont la banane, vous vous sentez rajeunir. Tous prêts à découvrir des ancêtres bien plus âgés que vous et moi ! Bien plus poilus aussi ! Quelque 450 singes se partagent une superficie de 22 ha, sans cages ni barrières. Au plus près, vous serpentez par des chemins nichés dans la forêt. Ici, c’est l’homme qui pénètre sur leurs territoires, « à la rencontre du monde sauvage ». Les petits spécimens sont farceurs et, sautant d’arbre en arbre, ils nous narguent. Attention aux chapardages, si nous laissions nos sacs ouverts, nous serions immédiatement sanctionnés. Il se dit qu’avec le temps, ils ont dû constituer une véritable caverne d’Ali Baba.

Et si tous sont malicieux, ils ne font pas tous partie de la famille des singes. On parle de primates, comme ces merveilleux lémuriens, têtes noires et corps jaunes ou rayés blancs et noirs. Nul ne saurait rivaliser avec leur dextérité, à vous approcher sans jamais vous heurter, dans des circonvolutions légères, sautillantes et sonores. Entre membres d’une même famille, en duo ou en trio, ils poussent la chansonnette, une série de vocalises qui résonnent et chatouillent notre oreille de leurs subtilités mélodiques.

 

La Vallée a accueilli le 3 avril dernier un onzième bonobo (soit un groupe de 19 représentants au total), une espèce menacée et très peu présente en captivité. En repartant, il vous sera bien difficile de ne pas craquer devant les peluches de la boutique !

 

Il faut à peine une heure, en évitant le péage de l’autoroute, pour parcourir les 60 km qui nous conduisent au Futuroscope. Le premier grand parc d’attractions de France a été inauguré en 1987 (le parc Astérix en 1989, Disneyland en 1992). Et c’est un autodidacte, ancien mécanicien automobile, devenu ministre de l’Industrie, de l’Economie et, plus tard, de l’Education, René Monory, président du conseil général de la Vienne, qui a imaginé ce lieu unique en son genre, où les attractions mettent en valeur les technologies, les sciences et la découverte.

En effet, l’homme ne s’est pas contenté d’inventer le fil à couper le beurre ou la roue, mais il a toujours voyagé. Roulant, voguant, volant, toujours plus vite, plus haut, plus fort, il en a passé du temps à la conquête du futur. Par un cerveau très fécond et même parfois complètement fou ! Il a créé de drôles de machines, toujours plus complexes, extravagantes, abracadabrantesques, à couper le souffle… de rire ou de peur.

C’est dans cet état d’esprit, résolument tourné vers le scientifique et l’inventif… que nous entrons dans le Futuroscope. Le parc travaille sans cesse sur de nouvelles attractions et les projets sont nombreux jusqu’en 2025. Comme l’aire de services risque d’être en travaux, le stationnement de nos maisons sur roues sera momentanément déplacé… vers un parking accessible aux camping-­cars. L’idéal serait d’arriver la veille au soir et de prendre un billet pour un ou deux jours, soit donc deux ou trois nuits sur place. Pour le reste, tout ou presque a déjà été écrit sur le parc et ses attractions. Il suffit de les énumérer pour se faire une idée et faire grandir le désir : “L’Extraordinaire Voyage”, “Objectif Mars”, “La Machine à Voyager dans le Temps”, “La Clé des Songes”, “Dans les Yeux de Thomas Pesquet”, “Chocs Cosmiques”, “La Vienne Dynamique”… sans oublier les multiples possibilités de restauration sur place avant de faire une pause digestive à “Futuropolis” : « Vos enfants prendront le contrôle de la ville. Et vous ne les aurez jamais vus grandir aussi vite… » Les adultes tenteront de reprendre des forces pour pouvoir continuer la visite… On marche pas mal dans les parcs d’attractions et il n’est pas conseillé d’aller dans le futur à reculons !

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