Vous vous souvenez des DS et autres 4 CV agglutinées sur cette Nationale 7 – ou “Route bleue” – avec les gamins qui braillaient à l’arrière et le moteur qui commençait à chauffer ? A l’époque, partir sur la Riviera était en effet loin d’être une sinécure. Les souvenirs, pourtant, sont encore bien vivaces aujourd’hui, rien qu’à l’idée des discussions que l’on pouvait alors avoir avec les commerçants qui bordaient la route, ou encore l’habituel bout de gras que l’on taillait avec le pompiste du coin. Que reste-t-il de cette route nationale ayant marqué plusieurs générations ? Si l’ambiance est aujourd’hui bien différente, partir sur la N7 reste toujours intéressant. Après être sorti de Paris, une petite halte s’impose ainsi du côté de Barbizon (77), un des endroits mythiques de la peinture pré-impressionniste en France. Quelques centaines de kilomètres plus tard, les premiers reliefs du Massif central apparaissent. Les villages de caractère s’enchaînent, comme Varennes-sur-Allier (03). Après avoir traversé les monts du Beaujolais, un autre arrêt s’impose, à Vienne (38), une ville antique.
A Montélimar (26), le nougat glisse sous la dent. Après avoir visité Avignon (84), les Alpilles se dessinent à l’horizon, puis le Luberon. Et les villages, plus beaux les uns que les autres. Et la Grande Bleue en toile de fond, avant d’arriver à Menton (06), qui marque la fin de la « Route des vacances, qui traverse la Bourgogne et la Provence… », comme le chantait Charles Trénet.
OU STATIONNER
- Aire communale de Bessay-sur-Allier (03), rue Emile-Guillaumin.
GPS : (N) 46°26’27”/(E) 3°21’51”.
- Aire municipale de Montélimar, chemin du Bois-de-Laud.
GPS : (N) 44°33’56”/(E) 4°45’23”.