Ils se nomment Setenil de las Bodegas, Ronda, Arcos de la Frontera, Olvera, El gastor, Sorbas… Loin des palais fastueux de Séville ou Grenade, ils ont en commun d’être des pueblos blancos, petits bourgs andalous très marqués par la tradition mauresque, construits et fortifiés au sommet d’une colline, aux décors idylliques dignes des plus belles cartes postales. C’est la blancheur des habitations, liée à l’utilisation de la chaux – réputée pour ses propriétés antiseptiques, lors des épidémies de peste, typhus ou fièvre jaune entre les XVIe et XIXe siècles – qui en donne l’étymologie.
Dédale de ruelles sinueuses et pentues serpentant le long de versants escarpés à la nature luxuriante en sont les points communs. Orangers, citronniers, oliviers accrochés dans un savant alignement y forment alors un véritable tableau d’art. Au fil des villages, ce ne sont que découvertes : ici, une chapelle, un château, là, l’ancienne demeure d’un guitariste devenue musée ou encore le mirador d’où l’on peut admirer des couples de vautours moines survolant les collines à la recherche de leurs proies.
S’y promener, exercice physique au regard des venelles pavées, se fait dans la bonne humeur, car partout l’animation règne. Les générations se croisent et s’interpellent au travers les portes ouvertes des maisons, laissant admirer, au passage, entrées et patios fleuris pendant que les enfants jouent. Les ados, eux, démontrent leur habileté au guidon de leur scooter sur les plans inclinés qui jouxtent les escaliers ! Bien entendu, le camping-car stationne au pied de ces villages !
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