Afin d'appliquer une directive européenne votée en 2014, les centres de contrôles français s’apprêtent à mettre en place de nouvelles règles lors de l’examen d’un véhicule âgé de plus de quatre ans.
De 123 actuellement, on passera à 133 points contrôlés (soit 10 de plus seulement). Mais de 453, le chiffre passera à 610 défaillances possibles.
Les défaillances seront classées selon trois critères (contre deux auparavant). Un contrôleur sera amené à distinguer des défaillances mineures, majeures et critiques.
- Les défaillances mineures (au nombre de 140), tel un panneau de carrosserie abîmé, ne donneront lieu à aucune contre-visite.
- Les défaillances majeures (au nombre de 341), tels des écoulements de fluides, ne laisseront que deux mois (comme actuellement) au propriétaire pour effectuer les réparations nécessaires.
- En cas de défaillances critiques (au nombre de 129), comme des pneus lisses ou des freins cassés, le véhicule ne pourra circuler que le reste de la journée (le temps de rentrer à son domicile ou d’aller effectuer la réparation demandée). Au-delà, le véhicule aura interdiction de rouler sous peine d’une amende de 135 €. Pour soumettre le véhicule à une contre-visite, le délai sera de deux mois maximum.
Un contrôle prenant habituellement une trentaine de minutes, il en faudra une quinzaine de plus entre les vérifications et les formalités administratives supplémentaires. Son tarif subira donc une augmentation d’au moins 10 €, suivant le centre choisi (6 300 agréés dans l’Hexagone).
Rendez-vous dans le n°307 de Camping-Car Magazine pour tout savoir sur le nouveau contrôle technique 2018.
Pour plus d’infos : www.utac-otc.com