La métropole de Toulouse vient donc de rendre public l’étendue de sa ZFE et les restrictions qui y seront appliquées. Si la Ville rose se veut ambitieuse dans la réduction des émissions en son sein, elle semble moins intégriste vis-à-vis des automobilistes et camping-caristes que Paris ou Lyon.
Une zone étendue
La ZFE toulousaine englobera la commune, mais également une partie de Tournefeuille et de Colomiers, ainsi qu’une section de la rocade ouest. Cette zone concerne pas moins de 170 000 personnes. Sa mise en place est prévue, au plus tard, en mai 2021 et des restrictions de circulation seront instaurées concomitamment. Elle concerneront alors, les poids lourds et utilitaires légers Crit’Air 5 et non classés et ce, 7 jours/7 et 24 heures/24.
Des interdictions graduelles
En 2022, les poids lourds et utilitaires légers Crit’Air 4 seront également bannis de la ZFE avant d’être rejoints par les véhicules particuliers identiquement classés en 2023. A cette date, les camping-cars immatriculés avant le 1er janvier 2006 seront concernés.
En 2024, seuls les véhicules Crit’Air 1 et 2, ainsi que les électriques et hydrogènes, pourront s’aventurer dans la ZFE toulousaine, incluant les véhicules de loisirs immatriculés à partir du 1er janvier 2011.
Une certaine mesure dans les mesures
Contrairement aux métropoles les plus sévères (Paris et sa métropole, Lyon), Toulouse fait preuve d’une certaine mesure dans ses interdictions, ne stigmatisant pas le diesel avec un bannissement annoncé. Mais elle rejoint tout de même le club fermé de celles qui s’attaquent aux véhicules particuliers.
>>> A relire : ZFE et Vignette Crit’Air : les camping-cars bientôt bannis ?
>>> Voir aussi : ZFE : les camping-cars interdits à Lyon dès 2026