Pratiques pour se déplacer autour du « camp de base » ou se balader, les vélos à assistante électrique (VAE) et trottinettes motorisées ont trouvé refuge dans les soutes des camping-cars. Et leur engouement, auprès des amateurs de véhicules de loisirs mais également des citadins, ne cesse de se renforcer. Revers de la médaille, les accidents sont en constante augmentation avec, parfois, des conséquences graves, et les propriétaires de ces engins de déplacement personnel (EDP) ne savent pas toujours qu’il est obligatoire de les assurer pour certains.
Assurance obligatoire parfois, indispensable toujours
Ainsi le Fonds de Garantie des Victimes, qui prend en charge l’indemnisation des accidentés lorsque le responsable n’est pas assuré, a traité 431 dossiers en 2020 en raison d’une méconnaissance de l’obligation d’assurance. En effet, l’utilisation d’une trottinette électrique ou d’un vélo à assistance électrique (VAE) de plus 250w ou dont l’assistance reste activée au-delà de 25 km/h, impose de souscrire a minima une assurance responsabilité civile, qui couvrira les dommages matériels et corporels que vous pourriez provoquer à autrui. Mais nous ne saurions trop vous conseiller d’y souscrire même pour un VAE de moins de 250w. De même, une garantie individuelle accident ou garantie personnelle du conducteur, qui couvrira les dommages que vous pourriez subir de votre fait, n’est pas un luxe. Il ne vous en coûtera que quelques euros par mois, à comparer aux sommes astronomiques que peut engendrer un accident, le Fonds de Garantie des Victimes se retournant, après indemnisation, vers l’auteur de l’accident.
Faites jouer la concurrence
Le plus simple reste de contacter votre assureur, qui peut trouver des solutions adaptées et parfois très arrangeantes avec vos différents contrats. Mais n’hésitez pas à faire jouer la concurrence, quitte à transférer l’intégralité de vos contrats, chose facilitée depuis la mis en application de la loi Hamon, en 2015.