Quel bonheur, du haut du mont Cobetas, à la nuit tombée, au calme sur l’aire de repos, que d’observer l’agitation de cette grande et belle ville portuaire de Bilbao, au nord du pays. Capitale de la province de Vizcaya, l’une des quatre composantes du Pays basque espagnol, elle est surtout connue pour le musée d’art moderne et contemporain Guggenheim. Conçu par Frank Gehry, concepteur de nombreuses autres œuvres architecturales à travers le monde – Fondation Louis Vuitton à Paris, Walt Disney Concert Hall, à Los Angeles… –, il symbolise d’après l’architecte, « un navire ancré au bord du Nervión ». Inauguré en 1997, le bâtiment, qui ne peut laisser indifférent, est un assemblage singulier de pierres, de verre et de 33 000 plaques de titane disposées en écailles, changeant continuellement de nuances en fonction de la lumière.
Contribuant au renouveau et à la notoriété de la cité, le musée accueille, outre des œuvres monumentales telles Maman de Louise Bourgeois ou La Matière du Temps de Richard Serra, des collections représentatives de l’art allant de la seconde moitié du XXe siècle à nos jours, ainsi que de nombreuses expositions temporaires à l’image de “Picasso sculpteur” (jusqu’au 14 janvier 2024). On ne quittera pas la ville sans une visite de la cathédrale Saint-Jacques, de la basilique de Begoña ou encore du vieux quartier Casco Viejo, à l’ambiance animée, les amateurs de football, eux, ne manqueront pas d’assister à un match de l’Athletic Club de Bilbao (Ligue 1 espagnole), voire, à défaut, de visiter le musée du club dans le magnifique stade San Mamés qui peut accueillir 55 000 spectateurs.
La spécialité culinaire de Bilbao
Les filets de thon Bonito del Norte
La capture du thon germon du nord remonte à plusieurs siècles. A l’époque les marins prenaient la mer à bord de petits bateaux à rames ou à voile et pêchaient à la traîne ou à l’hameçon. Aujourd’hui encore, les thons sont capturés un à un à partir de thoniers qui déploient de longs perchoirs munis d’hameçons. Une fois attrapés, les germons sont hissés à bord à la main ou avec des moulinets. En plus de produits de qualité supérieure, ces techniques n’entraînent pas de capture accidentelle d’autres espèces et ne détériorent pas les fonds marins.
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