Ne négligez pas les démarches administratives
En premier lieu, il faut penser à l’assurance, avant même que la transaction soit conclue. Ainsi donc, une fois votre choix fait, contactez votre assureur (ou plusieurs, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence) afin qu’il vous établisse un devis puis une carte verte provisoire qui vous permettra de prendre la route dès le règlement effectué.
Dans le cas où vous avez acheté à un particulier, il vous faut ensuite faire établir un nouveau certificat de propriété (la carte grise) à votre nom (un professionnel s’occupe de cette démarche).
Ne trainez pas. Vous pouvez circuler un mois avec l’ancien titre barré, mais les délais pour la réalisation d’une carte grise peuvent être relativement longs (jusqu’à trois semaines). Les démarches s’effectuent uniquement par Internet via le site https://immatriculation.ants.gouv.fr/. Ce site vous indiquera toute la procédure à suivre et le montant à régler.
Certaines enseignes (concessionnaires, centres auto) proposent un service d’édition de carte grise en échange, évidemment, de quelques euros.
Faites-vous plaisir… et pensez à la revente
Vous avez franchi le pas : vous vous êtes offert votre premier/nouveau (rayez la mention inutile) camping-car. Voici donc peut-être le plus important de nos conseils. Voire un commandement ! Profitez-en ! Le temps d’un week-end, pour une ou plusieurs semaines ou encore pour une odyssée de plusieurs mois… A votre convenance. Mais n’oubliez pas l’investissement qu’il représente. Peut-être vous en séparerez-vous un jour. Prenez donc en soin, en le lavant régulièrement, surtout à l’intérieur, en l’entretenant suivant les préconisations du constructeur (ne négligez pas les tests d’étanchéité) et en réparant sans attendre tous les accrocs ou en intervenant sur les petites pannes.
Faut-il avoir peur d’un véhicule de location ?
Comme en automobile, les camping-cars de location peuvent avoir mauvaise presse. Trop de conducteurs, pas forcément soigneux. Pourtant, les camping-car ex-location ne déméritent pas. Car ils sont particulièrement suivis et bien entretenus. Quant aux locataires, ils font généralement très attention, de peur de perdre leur caution, élevée. Alors, aux mêmes réserves que pour tout véhicule d’occasion (en particulier les petits chocs, courants avec des conducteurs généralement néophytes), les retours de location ne présentent pas de grands risques.
La garantie mécanique
Si vous achetez à un particulier, ou que la garantie accordée par votre concessionnaire vous paraît légère, vous pouvez souscrire une garantie mécanique qui couvrira certaines pannes. Les organismes proposant ce genre de produit ne manquent pas : Cetelem, Cirano, FFCC, Quattro, Financo… Une option qui peut être rapidement remboursée en cas de problème, à condition de bien lire les termes du contrat (généralement disponibles sur les sites de ces sociétés) pour savoir ce qui est couvert et comment s’effectue le calcul de remboursement (vétusté, franchise…).
Osez le haut de gamme
Le marché de l’occasion peut-être une bonne solution pour s’offrir un camping-car haut de gamme inabordable en neuf. Alors n’hésitez pas à lorgner du côté des marques réputées dispendieuses, quitte à s’orienter vers un modèle un peu plus âgé que prévu mais dont l’équipement reste d’actualité. Vous pourrez y gagner en termes de qualité de construction et de confort.
Acompte ou arrhes
Lors d’un achat à un professionnel, il est courant que ce dernier vous demande de verser une somme correspondant à un pourcentage de la valeur du bien, un acompte ou des arrhes. Les deux n’ont pas la même portée. Dans le premier cas, les deux parties s’engagent à conclure la transaction, le contrat ne peut être annulé et si l’une des deux parties n’honore pas ledit contrat, il peut être condamné à payer des dommages et intérêts. Les arrhes n’engagent en rien acheteur et vendeur. Mais si la vente ne se fait pas du fait de l’acheteur, la somme versée est perdue. En revanche, si le vendeur se rétracte, il peut être condamné à rembourser le double de la somme perçue.