Les Zones à trafic limité (ZTL) se distinguent des péages urbains. Egalement présentes en Suisse, en Allemagne et à Nantes, elles existent dans quasiment toutes les villes d'Italie. Dans les grandes villes comme Gênes, Naples ou Rome, elles délimitent le centre historique de la ville ou des quartiers préservés. Dans ces zones, il est interdit de circuler en camping-car et en voiture. Parfois, certains véhicules électriques peuvent y circuler.
Les ZTL existent depuis les années 1980 dans un objectif de préservation du patrimoine italien, de limitation du trafic et de dépollution. Depuis les années 2000, les villes se sont dotées de caméra de vidéo-surveillance de type radar qui verbalisent les automobilistes présents dans ces zones.
A quoi reconnaît t-on des ZTL ?
Les ZTL sont délimitées par des panneaux en italien qui ne sont pas forcément visibles ni repérables quand on ne les connaît pas. Ils sont souvent installés en hauteur, à proximité des caméras de surveillance. imageDans certaines zones, la circulation est interdite sur une tranche horaire précise, dans certaines villes la circulation y est interdite 24h/24.
Dans quelles villes trouve t-on des ZTL ?
Vous pourrez retrouver les cartes des ZTL sur le site des mairies. Cliquez sur les liens pour accéder à celui de Rome, Milan, Florence, Naples, Pise, Bologne et Turin. En fin d'article, vous avez accès également à quelques cartes téléchargeables (ci-dessous).
Que risque t-on en circulant dans une ZTL ?
Tous les véhicules non autorisés, entrant ou sortant de la ZTL, sont en infraction. Ils feront automatiquement l’objet d’un ou plusieurs PV car chaque entrée et sortie est comptabilisée, ce qui peut revenir très cher sachant que le coût de l’amende s’élève généralement entre 100 et 200 € par passage. Vous pouvez recevoir l'amende à votre domicile en France jusqu'à 360 jours après l'infraction (date d'envoi du courrier).
Quels sont les recours possibles ?
Vous pouvez contester le courrier notamment si le délai est prescrit (plus de 360 jours pour la date d'envoi). Vous avez 60 jours pour faire opposition soit gratuitement auprès d'un préfet soit auprès d'un juge de la paix de la localité de l'infraction (38€). Cependant, si la contestation n'aboutit pas, le montant de l'amende sera probablement doublé. Chaque Etat décide de la suite à donner aux infractions commises. En cas de non paiement, il est en théorie possible que des poursuites soient effectuées en France par le biais des autorités italiennes ou un représentant en France. Nous vous conseillons donc fortement de payer votre contravention si vous n'avez pas pu éviter ces zones à trafic limité.