Le convoi de la liberté qui s'est dirigé vers Paris depuis quelques jours compte des automobiles, des motos, des camions, mais également des camping-cars. La préfecture de Paris a pris la décision d'interdire l'entrée des convoyeurs dans la capitale intra-muros pour empêcher son blocage souhaité par le mouvement. Les autorités ont déployé plus de 7200 policiers en Ile-de-France pour effectuer des contrôles autour de Paname.
Mais en ce qui concerne les camping-cars, le Préfet de Police de Paris, Didier Lallement est allé encore plus loin puisqu'il a rédigé un arrêté, le 10 février 2022 (voir ci-dessous), indiquant :
La circulation et le stationnement des autocaravanes (camping-cars), caravanes et autres véhicules aménagés pour le repos, sont interdits sur la voie publique parisienne, à l'exclusion de celle située dans le Bois de Boulogne et de Vincennes.
Autrement dit, les camping-caristes qui s'aviseraient, pendant ce week-end et jusqu'à lundi 14 février minuit, de circuler dans les rues de Paris, et même s'ils ne participent pas au convoi de la Liberté, s'exposent à des sanctions avec risque d'immobilisation du véhicule et mise en fourrière comme le précise l'article 2 de l'arrêté.
Les personnes qui avaient l'intention de visiter Paris en camping-car ce week-end, ont tout intérêt à changer de destination ou à stationner sur le camping du bois de Boulogne ou sur les voies du bois éponyme ou dans les allées du bois de Vincennes, seuls lieux autorisés par la Préfecture de Paris.