Contrairement à ce que pourrait laisser penser le petit gabarit du Rapido 600 FF, ceci est tout sauf un camping-car pour égoïste. En entrant dans la cellule, le plus frappant est la place dévolue au salon qui, cumulée à la longueur de la cabine, occupe déjà plus de la moitié de la surface habitable. On ne s’en plaint pas. C’est plutôt avec un ravissement non dissimulé que l’on se projette faisant la sieste sur l’une des deux grandes banquettes latérales ou que l’on s’imagine déjà en train de festoyer en bonne compagnie. Le lit de pavillon passe presque inaperçu avec son recouvrement bas boisé et illuminé. Surtout, il laisse encore 1,83 m de hauteur en dépit de la marche au sol, dont on se serait pourtant bien passé. En outre, les placards de pavillon offrent une bonne contenance.
Rien de très extraordinaire en matière d’équipement dans ce véhicule d’entrée de gamme. Toutefois, petit ne rime pas avec mesquin à l’image du réfrigérateur de 160 l. Par ailleurs, les tiroirs de la cuisine sont équipés d’un système de verrouillage par bouton unique. Et n’oublions pas le toit panoramique très appréciable pour apporter de la lumière naturelle dans le salon. On peut aussi compter sur le grand coffre arrière vertical comme élément de confort, puisqu’il accueille sans mal table et chaises d’extérieur.
La question des couchages, enfin, est plus délicate, puisque ce véhicule est démuni de véritable lit permanent. En son absence, c’est le lit de pavillon (195 x 135 cm) qui en fait office. Rien à redire si ce n’est qu’il faut se contenter d’une hauteur sous pavillon de 83 cm. Bénéficiant des larges banquettes, le lit d’appoint est spacieux, mais le pied télescopique manuel de la table le rend difficile à mettre en place. Corollaire obligé de la partie nuit, la salle d’eau qui, grâce à son généreux volume, reçoit une bonne note.
